VTR10 : graisse pour étriers de frein ?

salut,

j'ai entamé la révision des étriers de freins, j'ai acheté le kit joint qui vas bien et pas trop cher (wemoto) et j'en ai profiter pour prendre un petit sachet de graisse (1€).

je n'ai jamais graisser quoi que ce soit sur des étriers, j'ai toujours monté les joints trempé auparavant dans le liquide de frein, est-ce que la graisse est meilleure, faut-il en mettre beaucoup, Est-ce que j'en mais sur tous les joints ou seulement sur les joints de raccords des étriers.

merci de votre retour

@+

Bonjour,

Perso je n'ai jamais monté les joint de piston d'étriers à la graisse, c'est le meilleur moyen pour créer un amalgame abrasif avec les poussières de frein et celles de la route.
La graisse ne sert que pour les coulisseaux d'étriers, pour les étriers flottants.

@+

Pascal

avec Pascal !

Par contre pour les coulisseaux c'est indispensable, sinon ils se marquent et le freinage devient faiblard et imprécis.
Bien essuyer l'excédent qui "dégueule" quand on enfonce les coulisseaux dans leur logement, sinon çà va sur les disques quand çà chauffe

salut,

question très très con qu'est ce que vous entendez par coulisseaux ??????

merci

personne pour m'instruire pas envie de me coucher aussi con que ce matin

Ben on risque à priori d'être deux cons ce soir ! car je suis mauvais question partie cycle !

Je pense pourtant qu'il s'agit des "tringles" de part et d'autre, qui servent de guide aux plaquettes.

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Euh..non, les coulisseaux sont des tiges coulissants dans des guides qui permettent à l'étrier de bouger latéralement pour se centrer sur le disque

Bon alors là, je ne vois pas.
Au niveau des fixations de l'étrier alors ? sur les vis du bas de la photo ?

En fait, les étriers ne sont pas fixés directement sur la fourche, mais sur une pièce intermédiaireavec laquelle ils sont accouplés par des tiges qui sortent d'une partie pour rentrer dans un logement dans l'autre, ce sont les coulisseaux.
Ils sont protégés par des petits soufflets en caoutchouc, qui doit maintenir la graisse à l'intérieur. Ce dispositif doit permettre à l'étrier de se centrer. Il est rendu nécessaire par le fait qu'il n'y a des pistons (de freins) que d'un seul côté

Merci Michel pour cette explication ! je me lève moins con ce matin !

salut,

p....n que j'ai mal dormis avec cette histoire de coulisseaux, bon ok merci pour la réponse et l'info mais la tu parles d'étrier 1 seul piston donc pour les étriers 2 ou 4 pistons qu'en est-il.

bon pour la réponse elle ne vas pas m'empêcher de dormir ouffffff

@+

J'ai refait mes étrier sur le FJ et c'est du 4 pistons, donc apparement comme dans ton cas.

La graisse si c'est de la cuivré, elle sert pour les guides des plaquettes ou pour les vis d'etrier.
Si c'est de la graisse silicone c'est normal.
Quand on remonte un piston on mets de la graisse silicone sur le joint, sur la partie qui va dans la gorge. pas sur la partie du joint qui va en contacte du piston.

salut,

moi je veux bien tout ce que vous voulez, mais peux-tu m'expliquer l'importance de mettre de la graisse sur l'extérieur du joint en contact avec le corps du MC.

bon alors si je suis ton raisonnement, je mets de la graisse sur le pourtour du joint et ensuite je mets du liquide de frein à l'intérieur du joint pour le montage du piston, oups je sais pas comment je vais faire avec mes gros doigts.

c'est con mais je suis sérieux

Faut que je trouve le temps de faire un schéma ou si quelqu'un l'a déjà fait pour expliquer...Un peu absent du fofo en ce moment avec mon déménagement qui se fait petit a petit.

Certains mettent du liquide de frein sur les joints mais plusieurs mécano auto ou moto m'ont conseiller de la graisse silicone dessus ca protege le joint et ca evite aussi qu'il se bouffe.
Je te cherche un poste ou photo explicatif dès que j'ai le temps

Pour les coulisseaux : s'il y a des pistons de chaque côté du disque, l'étrier peut être fixe, ce sont les pistons qui font l'ajustement à l'usure des plaquettes, s'il n'y en a que d'un seul côté, il faut que l'étrier puisse bouger latéralement pour suivre l'usure des plaquettes, c'est ce qu'on appelle un étrier flottant

Aerane a écrit:

faire un schéma ou si quelqu'un l'a déjà fait pour expliquer.

Non non, tu peux y aller Irwin !

J'étais pas revenu sur ce post depuis un bon moment, alors un petit dessin vallant mieux qu'un long discours:

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Les coulisseaux sont les pièces 18 et 19 de cet éclaté de frein Nissin, en provenance d'un 1200 GL mais ce sont les même que ceux du PC800 par exemple.

Ils permettent dans le cas présent des étriers flottants (parce que pas montés en fixe sur la fourche) de répartir la pression de freinage sur les deux plaquettes.
Comme il n'y a des pistons que d'un seul coté, quand on actionne la poignée de freins les pistons sortent. Ils mettent en appuis sur le disque la plaquette qui leur est immédiattement accolée (généralement l'extérieure). Mais celle qui est de l'autre coté du disque n'est pas en contact avec ce dernier. Pour y arriver, l'étrier est monté flottant. La pression exercée par les pistons sur la plaquette provoque le coulissement de l'étrier dans son ensemble vers l'extérieur amenant ainsi la plaquette intérieur au contact du disque. L'étrier se déplace donc sur ces coulisseaux, qu'il faut régulièrement dégripper et graisser.
Le symptome classique de coulisseaux grippées, est une usure prématurée des plaquettes extérieures, les intérieur n'assurant plus leur fonction. Parfois, une usure anormale des intérieurs car l'étrier ne revient pas en place.

J'espère que j'ai été clair.  

@+

Pascal

Oh purée ! si tu as été clair ?

Un gros merci ! J'ai tout compris !

J'suis ben content, pasque la rédaction c'est pas mon fort

Pascal

ça viendra Pascal ! on compte sur toi !

Pour répondre à Bernard J-P et Aérane, j'ai refait quantité de cylindre récepteurs comme émetteurs.
Je ne les monte ni à la graisse (sauf les coulisseaux mais en suivant les conseils de Baubman, c'est à dire bien enlever les surplus), ni au liquide de frein.

La seule vérité quand on refait des étriers, c'est de bien, bien,bien nettoyer les gorges ou sont logés les joints, mieux que neuf. Il y a toujours du dépôt de LdF gélifié dans ces gorges et les joints ne prennent pas place correctement. Du coup, on abîme tout au remontage.

J'emploi un produit naturel, qui sert beaucoup en mécanique générale et que l'on a tendance à oublier: J'ai nommé le "suif".
Il en faut très peu, il ne créé pas de pâtes ou  d'amalgames, se fluidifie rapidement mais ne laisse pas de traces (parce qu'on en met très peu) et facilite la vie.
Par exemple, je suiffe tout les caoutchoucs de "clipsage" des éléments de carrosserie, les joint spy au remontage, les roulements, les pistons d'étriers de freins, etc...

Et pis ça fait les mains douces  

@+

Pascal

Euh... c'est quoi du "suif" comme produit ?

De la graisse d'animaux
 
extrait Wiki -Pédia

Citation :

Le suif est un produit résiduel obtenu par la fonte de la graisse d'espèces animales comme le mouton et le bœuf.

Cette matière première est utilisée en savonnerie pour la fabrication du savon par une réaction de saponification. Le suif peut être aussi utilisé pour l'assouplissement et l'imperméabilisation des cuirs. Enfin, source de lipides énergétiques il peut aussi entrer dans la composition d'aliments pour les animaux. Il est, en particulier, utilisé pour remplacer la fraction lipidique dans les laits de substitution pour les veaux d'élevage. Les risques liés à l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) peuvent faire douter de l'innocuité d'une telle pratique. Cependant, aucune preuve de transmission de l'ESB par cette voie n'a pu être apportée.

Au Moyen Âge, le suif a été utilisé pour l'éclairage ; il était le combustible de la chandelle, équivalent de la bougie trop chère pour les pauvres.

Le suif est encore utilisé dans l'industrie principalement comme lubrifiant (graisse), et il existe des projets d'utilisation comme biodiesel 3. Le suif est également traditionnellement utilisé comme lubrifiant sur le bois (sur une cale de lancement, les rails sont suifés pour faire glisser la semelle de quille) mais aussi sur des mécanismes hydromécaniques, comme les ascenseurs de la tour Eiffel 4.

En mécanique, le suif est un excellent produit de protection des outils ainsi qu'un très bon lubrifiant pour l'usinage, en particulier pour l'usinage de l'aluminium.

En alimentation, le suif extrait de la graisse de bœuf située autour des reins (le plus fin) (suet) est utilisé, en Angleterre, comme matière grasse dans le Christmas pudding. Principalement en Belgique (surtout sous la marque Blanc de bœuf) et dans le nord de la France, il est utilisé pour la cuisson des frites. Le suif est également utilisé dans la préparation de nourriture hivernale pour oiseaux ou encore dans les caves à vins pour l'étanchéisation des futs ou pour des jointures diverses.

Composition du suif : pour 100 g : 736 kcal, 84,8 g de matière sèche, 5,2 g de protéines brutes, 78,8 g de graisses (calcium 0 g et phosphore 0 g).

et avec ça, tu en as pour  20 ans et tu peux même faire des gâteaux!

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Pascal