Les films cinéma à vous conseiller [Hors salles]

Salut les hondaVistes, dont je suis depuis peu.
Après avoir découvert le forum "900XJ et variantes" et acheté ma Yam en 2012, j'ai fini par m'installer petitement sur ce site sympathique : aimant fréquenter les salles obscures, j'avais pris l'habitude d'y proposer eun tiot' critique des films qui me paraissaient valoir une promo ou une "dépromo" perso. Ca semblait plaire à quelques un(e)s. Ca vous dit ?
Si vous voulez voir à quoi ressemblaient mes avis, vous pouvez les lire sur l'autre forum dans la rubrique "autres passions...", sous le même pseudo. Je n'ai pas vu ici d'opinions sur le cinoche, c'est pour ça que je pose la question. Ce forum est peut-être plus "technique-technique" ?
Je précise que je ne suis pas inconditionnel des blockbusters américains, ou de films typiquement grand-public   , que je prise bien quand même les polars et les thrillers mais aussi les films à contenu politique, social, historique ou écologique ou simplement humain, enfin on dira les films à thèse, souvent plus que les comédies d'ailleurs, que je trouve rarement très réussies.
Ce que j'apprécie au cinoche le plus souvent c'est entrer dans une histoire, m'y perdre un moment. Des fois la lanterne opère sa magie sans qu'il lui soit besoin de raconter quelque chose, simplement grâce à l'esthétique ou à l'ambiance installée ou même à la présence/performance d'un acteur, mais c'est rare que ça me suffise. Pour me plaire un film doit me secouer, m'émouvoir : me faire rire, me révolter, m'attendrir, m'exciter, me faire réfléchir, tout en stimulant en prime les sens concernés : la vue, l'ouïe. (y a que dans "Le meilleur des mondes" que les autres sens sont concernés. Quant au ciné 3D, je reste méfiant...)
Emouvoir c'est mettre en mouvement. Si on se déplace pour voir un bon film, dans une salle dédiée, on fait une démarche, on est prêt à se rendre disponible, on s'est déjà mis en mouvement. C'est différent de visionner un DVD dans son canapé, une bibine ou du chocolat à portée de main. Ca peut être bien aussi, des fois on a pas le choix (parce qu'on a loupé un film à sa sortie par exemple), mais c'est pas la même chose.  
Enfin bref, j'aime le cinoche. Et vous ?

Aucun soucis pour parler ciné. Tu as su poster ton sujet au bon endroit

Perso, j'aime bien le ciné, mais j'y vais rarement faute de disponibilité.
En 3D le peu que j'ai vu il n'y-en a qu'un qui m'a techniquement bluffé: c'est Avatar.

Originale proposition qui va nous changer de nos sujets habituels !

Pour ma part, bien qu'anti-télé, je ne déteste pas le cinéma.
Seulement ne me tenant pas vraiment au courant de ce qui sort, je ne sais souvent pas quoi aller voir
et je fais mon choix qu'une fois devant le cinoche.

Avoir une idée de ce qui peut-être intéressant de voir, ou même d'avoir une idée de ce que j'ai pu
manquer me satisferait bien.

Merci à toi, Christophe.

ce qui me séduisait au cinéma; c'etait le son, l'ambiance ( dommage on a perdu l'ouvreuse et la marchande de glace ), la vision "large" ( on est "dedans" ). bref j'ai aimé l'époque parisienne ou j'allais au cinoche voir tout et n'importe quoi . mes derniers regards en salle commencent a dater ( environ 1 an ).
hormis le "son", les films a grand budget ( trop d'effets spéciaux parfois ) , le confort tres moyen
( moins bien même que certaines salles d'antan ) ...... bref ; je suis moins "inspiré".
mais j'aime entendre les critiques qui peut etre me donnerons envie d'aller voir tel ou tel film... qui sait !!!

cinephile,j'ai perdu le gout d'y aller car l'ambiance des salles a perdu une bonne part de sa "magie" (plus d'ouvreuse qui,a force,connaissait "ses gens" et n'hesitait pas a les conseiller et plus de "frisko-chocolats glaçés")
en fait,les dernieres fois,j'ai eu l'impression en payant mon ticket d'etre a un guichet de gare (par ailleurs,les tickets sont de formats identique        )
enfin,le principal,le truc qui me rend fou furax....les salles obscures sont devenues des cantines! silence de suspense avec autours de soi les "scrontch-scrontch" des voisins bouffeurs de chips,merçi bien:ça me casse l'ambiance    
depuis je "mange" du DVD (en silence!) et toujours autant de films         
regulierement,je jete un oeil sur des sites comme "horreur.com","nanarland" ou "ecran fantastique"  

serait pas idiot une rubrique "cinoche"    

Manu!!!! Rubrique cinoche demandée!  

Pourquoi une rubrique cinoche ? cette rubrique-ci est tout à fait appropriée.

DiBingo a écrit:

Pourquoi une rubrique cinoche ? cette rubrique-ci est tout à fait appropriée.

C'était aussi l'avis des modos sur le forum 900XJ, et je le comprends bien, sur ce genre de site relativement confidentiel.
Les avis que je postais étaient vus en moyenne par 50 à 100 forumeurs, et rares étaient ceux qui postaient une réponse ou un commentaire, il faut bien le dire.

Tourist, toi qui boude les salles obscures, à cause des nuisances des masticateurs de tous poils et de tout ce qu'entraîne l'influence de l'argent-roi (disparition des ouvreuses entre autres), ta nostalgie aigre-douce je la partage partiellement. Partiellement seulement : même dans les années 80 il m'est arrivé de pousser d'énormes CCHHHUT dans le noir quand des sans-gênes discutaient ou mangeaient bruyamment. Les enfoirés qui manquent de savoir-vivre, c'est un genre intemporel...
Encore une fois : se déplacer dans une salle, c'est une démarche différente de celle qui consiste à glisser un DVD dans son lecteur.
Et ça fait (encore) vivre le monde du cinoche. C'est d'autant plus important pour moi qu'une de mes fillottes bosse dans ce milieu.
Que deviendrait le monde du cinéma si les films n'étaient plus conçus que pour le visionnage à domicile, comme le sont les séries ?

La dernière toile qu'on s'est matée ce soir, ma moitié et moi, c'est un Ken Loach pur jus : "Jimmy's hall", ça s'appelle. Ken Loach, en bon britannique gauchiste, avait déjà fait souffler le vent de la colère il y a longtemps (2006), dans son film sur la guerre civile irlandaise du début du siècle, "Le vent se lève". Un opus qui filait grave le frisson en diffusant dans nos coeurs outrés le vent de la révolte.
Récemment il avait fait plus léger mais toujours très fort avec son remarquable "La part des anges", une chronique sociale intimiste aussi dure que sensible, que priseront les amateurs d'excellent whisky, s'il y en a sur ce forum à part mézigue.
Il revient ici sur un sujet historique pour donner libre cours à son aversion (anticléricale) envers les puissants oppresseurs des classes populaires, en l'occurence dans les années 30.
Dans l'Irlande épuisée par la crise de 29, Jimmy Gralton revient au pays, qui l'a exilé 10 ans plus tôt pour faits de subversion. Poussé par ses anciens amis, il tente de rouvrir dans son bled paumé le dancing/académie populaire qu'il avait monté avec ses potes, où lui-même et ses amis bénévoles tentaient de faire profiter leurs proches de leurs compétences, en les sensibilisant aux activités du corps et de l'esprit : littérature, danse, dessin, sport...Un beau projet qui lui avait valu l'expulsion, à cause de ses idées communistes affichées, pas du tout du goût des classes dominantes, l'église et les grands propriétaires de sa région rurale.
Sa tentative pour renouer avec une pratique de l'éveil culturel plaît d'autant moins qu'il rapporte dans ses cartons une musique nouvelle encore plus diabolique que les gigues irlandaises, pourtant si aptes à délier les gambettes : le jazz, une provocation au libertinage pour les curés de l'époque, à cause de ce que peuvent distiller comme appétits dans les coeurs du bas peuple ses déhanchements ou les contacts rapprochés des corps en transes.
Le film nous plonge dans cette époque difficile. Jimmy débarque avec son oxygène comme une sorte de messie pour ses amis, les paysans sans terre miséreux. Il leur insuffle son énergie joyeuse et généreuse, il leur ouvre l'esprit de nouveau, et ça plaît pas aux puissants. Inutile de dire que le happy end n'est pas vraiment au programme des réjouissances.
C'est pas aussi violent que "Le vent se lève" mais ça dépote bien quand même. En prime, la lumière magnifie la photo des paysages irlandais, des scènes d'intérieurs, des gueules marquées de rudes paysans comme des corps de jeunes filles dansant. Et bien sûr rien que la bande son vaut le déplacement !
Merci, et respect Mr Loach.

Bonjour Christophe.

Pourrais-tu réunir dans un unique sujet tes "annonces "de films s'il te plait.
J'ai peur que tu inondes cette rubrique de sujets films !

DiBingo a écrit:

Bonjour Christophe.

Pourrais-tu réunir dans un unique sujet tes "annonces "de films s'il te plait.
J'ai peur que tu inondes cette rubrique de sujets films !

Pas de blème, indique moi comment procéder et où placer ça, sous un topic titré de façon généraliste appropriée, auquel je revienne pour chaque nouveau film ?..

Ouvres un nouveau sujet, en précisant un titre généraliste. Genre : "Les films cinéma à vous conseiller".

Explique dans ton premier message, quels sont tes goûts et tes visions personnelles à ce propos.
(un peu comme tu l'as fait dans ce sujet : Se payer une toile )

Je viendrais ensuite coller ce sujet d'ici dedans.

A chaque titre que tu y rajouteras, tu pourras indiquer dans ton nouveau message, le titre du nouveau film dans la case prévue "titre du message". (seulement possible en faisant ton message par le bouton "répondre")

Voici mon exemple. Regarde le titre de ce message.

Topic au titre clin d'oeil à un autre film, dramatique celui-là, dans lequel Sami Bouajilah joue le rôle du jardinier nord africain en butte à la suspicion raciste qui le désigne injustement comme l'assassin de sa patronne, parce qu'elle l'avait prétendument dénoncé avant de mourir en écrivant de son sang le célèbre « Omar m'a tuer », dont le film -excellent au demeurant- qui traite de ce fait-divers authentique a fait son titre.
Non. Ce Omar qui m'a « scier », c'est l'Omar Sy que vous avez sûrement kiffé comme moi, braves gens, dans l'inénarrable « Intouchables » d'Olivier Nakache et Eric Toledano. Le tandem de choc a remis ça pour nous concocter un nouvel opus, plus dans la retenue du point de vue comique pur, mais pétri de qualités. Je parle bien sûr de « Samba ». Ca y est, on se l'est payé ce soir, et on n'a pas regretté, loin s'en faut.
Le tandem est en fait un trio, puisqu'Omar est l'acteur fétiche qui accompagne Nakache et Toledano quasiment depuis leurs débuts. Et le trio gagne en finesse au fil des films, pas à dire. Celui-ci nous plonge dans le monde des travailleurs clandestins, les petites mains exploitées par la « France qui se lève tôt ». Un mélange pittoresque où le noir est la dominante colorée. Omar-Samba en est un exemplaire ordinaire qui bosse en France clandestinement depuis 10 ans quand l'histoire commence. Au fil des rencontres il se lie d'amitié avec un faire-valoir qui vaut lui aussi le déplacement. Son pote Wilson (Tahar Rahim, excellent), soi-disant Brésilien qui a bien peaufiné son style, vaut le détour lui aussi. La galère les mène vers une asso où grenouillent Alice la novice (Charlotte Gainsbourg) et Manu la dégourdie (Isïa Higelin). Se mettre en règle pour vivre enfin sans la trouille, ça prend du temps, c'est presque un métier, c'est un destin. Ca fait en tout cas un super film dans lequel le savoir-faire des scénaristes réalisateurs dialoguistes dose habilement les rebondissements gentiment anxiogènes, les situations cocasses et les répliques qui font mouche. Omar m'a "scier", je vous dis : il crève encore l'écran, mais cette fois tout en retenue, comme en douce. Exactement comme s'il craignait toujours d'être repéré par les keufs, sans oser trop y croire quand ça tourne bien pour lui. Il est...touchant. Et au passage j'ai trouvé Charlotte-Alice bien crédible et craquante en cadre sup burn-outée qui se refait une santé mentale en fréquentant les infréquentables. Et Isïa-Manu toujours aussi déjantée.
Paraît que la critique de Télérama à propos de ce film est incendiaire. Ces messieurs trouvent le film dégoulinant de bons sentiments. C'est leur idée, à ces pisse-froid. Moi, des bons sentiments traités avec autant de finesse, avec en prime des gags jamais lourdingues (à part peut-être une séquence de samba-strip-tease-avorté sur une nacelle de laveurs de carreaux, qui vaut ce qu'elle vaut sans plus, à mon sens), des bons sentiments comme ça j'en redemande. Sûr que ce film finira dans ma vidéothèque quand il sera pas trop cher en DVD.
Courez-y !

Coucou les admin

Euh la belle saison s'en va doucement vers ses fins. Chaque matin le macadam devient plus piégeux que la veille, à mesure que le recouvrent les feuilles humides arrachées par le souffle d'Octobre, l' "émondeur des vieux arbres" cher à Baudelaire. Les soirées sont humides et froides, les nuits s'installent avant l'heure de... la dernière séance.
Ce préambule pour vous prévenir : je vais surement fréquenter les salles obscures un peu plus souvent que cet été. Vous aurez donc droit à mes avis sur les toiles qui me paraissent valoir un partage. Si ça vous dit.
Mais où les poster, ces avis ? Ici ou dans la rubrique "à voir ou à éviter en ce moment", comme j'avais commencé à le faire jusqu'à présent ? Je sais plus trop:oops:

haaa le cinoche, c'est vrais que les salles obscures ont perdu un certain charmes depuis que tout le monde bouffe son popcorn et ce qui me tape sur les nerfs, c'est le sens du civisme qui se perd totalement ,les personnes par exemples qui tape la causette a coté de vous si le film les branches pas et autre joyeuseté (flatulence).En plus chez moi grâce au monopole de la Gaumont, le billet peu friser les 13€
Mais bon, y a pas mieux pour se taper un bon gros blockbuster a la Mikael bay ou Cameron ou des films d'auteur plus pointu.
Dernier film vue, Transphormers 4, le film de trop dans la saga, mais sa envoie encore de l'image, chercher pas la subtilité ou la finesse, y en a pas

D'accord j'ai tout compris. Ici je peux vous inonder de commentaires sur ce que j'ai aimé (ou détesté) en matière de séries sorties en DVD, ou de films sortis de l'affiche, disponibles aussi (ou pas) en DVD.
Mais si je poste en sortant du cinoche, j'irai dans la rubrique "à voir ou éviter en ce moment", comme j'aurais dû le faire pour "Samba" ou "Jimmy's hall". C'est bien ça ?
Ici par exemple je pourrais vous donner mon ressenti sur un petit film de série B de Schlesinger avec Charlton Eston qui m'a beaucoup marqué quand je l'ai vu à sa sortie (j'étais étudiant) : "Soleil vert". Un film visionnaire qui évoquait déjà le réchauffement climatique, en imaginant que les politiques (tous pourris, tous plus corrompus les uns que les autres) avaient trouvé une solution radicale au problème de la surpopulation à prendre en compte sur les plans de la suffisance alimentaire et du vieillissement.

Mais je voudrais pas trop plomber l'ambiance...

Soleil vert, ça m'a marqué aussi !

Pour les différents sujets, tu as compris !

Ben tiens je voulais poster ici à propos de "Mea culpa" et je viens de voir, en relisant mon dernier post dans ce topic, que j'avais fait une erreur (que personne n'a vue d'ailleurs ) en évoquant "Soleil vert" : Ce n'est pas un film de Schlesinger, mais de Richard Fleisher. Au temps pour moi et toutes mes confuses. Et au passage c'est quoi le délai après lequel y a plus de case "modifier" dans le post ? (Je lai mis y a pas si longtemps)
Sinon "Mea culpa", que j'ai vu en streaming hier soir : c'est de Fred Cavayé, et avec G.Lellouche et V.Lindon. J'avais repéré ce film cette année mais on n'avait pas pu y aller quand il passait en salle.
Ben euh, hmm, voyons,que dire ? Plutôt efficace dans le genre disons action pure testo-burnée, sur un scénario prétexte à peine crédible (parfois mal)exposé par une mise en scène un peu hésitante (des flash-backs pas toujours très évidents à percevoir comme tels dans les secondes qui suivent leur apparition). Les personnages principaux, clichés de l'ex-flic border-line qui rame à se reconstruire après un gros coup dur (V.Lindon) et de son comparse resté dans la grande maison (G.Lellouche) mais qui a quelque chose  à sauver à tout prix, ces personnages font le job et m'ont donné le shoot convenu d'adrénaline, presque malgré moi. C'est bien enlevé et on en a pour ses sous si je peux dire : gros taf de réglage des cascades-bagarres-poursuites, bonne bande son nerveuse et malfrats bien méchants venus d'on ne sait quel coin des balkans.
Mais ça s'arrête là. Pour faire un tout bon film, même dans le genre thriller, il en faut un peu plus. Le compte n'y est pas. Il manque de l'épaisseur dans les seconds rôles, le manichéisme agace chez les "bons" comme chez les "méchants", que sais-je...
Enfin, comme on dit en chtimi pour signifier un... espoir déçu : v'l'a tout, quoi.

Huum, "mea culpa" ne m'inspirait pas d'entrée de jeu.
Trop conventionnel sur le fond et la forme. Alors ton commentaire ne me surprend pas.
Faut voir aussi que j'ai du mal en vieillissant à regarder des films de mitraille et de cascades.
ça finit par me gonfler.

Ces temps-ci, je suis plutôt "comédies".
- Le crocodile du Boswanga

On s'attend du fait de la présence de l'humoriste Fabrice Eboué, à une comédie hilarante.
Voir bien potache !
Et bien pas du tout.
C'est d'autant plus surprenant qu'il y a un gros gag dès les premières minutes et
qu'ensuite l'humour se fait plus fin, plus discret.
Le film se recentrant progressivement vers le fond de l'histoire. Celle d'un dictateur.
A saluer la performance de jeu d'acteur de celui qui l'incarne : Thomas N'Gijol.

Un film qui ne me laissera pas un souvenir formidable, mais qui peut avoir son actualité.

Bienvenue à bord :

Avec Franck DuBosc et Valérie Lemercier.
Pour moi le meilleur film que j'ai pu voir de DuBosc.
C'est un film avec beaucoup d'humour bien distillé. Rien de trop lourdingue.
J'ai pu constater aussi que DuBosc surjoue moins son personnage que dans des rôles précédents.
Comme dans "camping" par exemple.
Là, il a un jeu plus léger, toujours loufoque. Il est attachant.
Content de revoir Valérie Lemercier aussi. Visiblement, elle se régale de son personnage.
Autre chose marquante : le rythme du film et la qualité du montage.
Les séquences sont enchaînées parfaitement, sans temps mort et sans passage de sensiblerie à outrance.
Très très bien fait et très bien monté.
Un film qu'il me plaira de revoir. Je vous le conseille.

Jamais le premier soir :

Avec Alexandra Lamy et Jean Paul Rouve.
Un film humoristique sur fond d'histoire d'amour.
Pareil ici, le jeu des deux acteurs principaux est léger et sans lourdeur.
L'histoire parait cousue de fil blanc mais quelques rebondissements sont croustillants.
Un thème que l'on retrouve depuis quelques années, qui tourne autour du célibat de quelques copains.
Conventionnel mais sympathique.

(Ps : Nos messages sont modifiables durant trois jours. Au delà, il faut demander correction via un modérateur)

Ah ben voilà des opinions qui tiennent la route, et qui nous seront utiles quand on fouinera dans les bacs DVD à l'occasion. Merci à toi. C'est d'autant plus intéressant que ton commentaire sur le jeu de Dubosc paraît objectif et digne de foi et que Dubosc fait partie de ceux qui me feraient plutôt fuir la poignée dans le coin, quand je les vois sur une affiche. Le fait que ça semblait aussi être ton cas rend ton avis crédible à mon sens. Comme quoi...

Et sinon, pour ma gouverne c'est quoi le délai pendant lequel on peut modifier un post ?

Objectif ? crédible ? je le suis toujours la plupart du temps !

(ps : j'ai déjà répondu à ta question....)

DiBingo a écrit:

Objectif ? crédible ? je le suis toujours la plupart du temps ! (*)

(**ps : j'ai déjà répondu à ta question....)

* Toujours, ou la plupart du temps ? Sémantiquement ça demande des précisions, on frôle l'oxymore là !
**Oups, désolé. Je suis pris en flag de lecture trop rapide

Allez, c'est Lundi, hier c'était streaming derechef, pour "Snowpiercer" de Joon Ho Bong (Corée du sud) avec Chris Evans, Jamie Bell, John Hurt, Ed Harris, Tsilla Swinton et Octavia Spencer dans les rôles principaux. Première avait sorti une bonne critique et ma fillotte me l'avait conseillé, mais on l'avait loupé cet été. On a donc été le chercher sur internet. Vieux motard que jamais, pas vrai ?
C'est le genre anticipation post apocalypse dans un futur proche, un genre que j'aime assez en général, en littérature (Stephen King avec "le fléau", Cormac Mac Carthy avec "La route"...) comme au cinoche (les 2 premiers "Mad Max" bien sûr", "Waterworld" de et avec Costner, le bon vieux "Soleil vert" de Fleisher bien sûr, "Zardoz" de Boorman, "La route" tiré du roman éponyme...) ou en BD (la saga "Neige" notamment).
Et dans le genre c'est plutôt réussi, braves gens. L'auteur file la métaphore de l'arche de Noe, sauf que la glace remplace l'eau. L'humanité est sauvée de la congélation par un industriel-démiurge mégalo qui a conçu un train géant pour l'accueillir et tourner en boucle autour de la terre, quand les manips foireuses des scientifiques ont provoqué une glaciation monstre. Dans cette arche la société des hommes se reproduit comme au bon vieux temps, les classes sociales se répartissant dans les wagons d'autant plus près de la tête(pensante?) du train qu'elles sont privilégiées. Les conditions de vie des classes inférieures sont si catastrophiques qu'elles donnent lieu périodiquement à des révoltes que la police du train n'a que peu de mal à réprimer avant qu'elles ne progressent vers les wagons de tête. C'est à une de ces révoltes que nous sommes invités en tant que spectateurs. Des fois ça déménage, des fois ça fait gamberger, des fois ça surprend, mais j'ai trouvé ça plutôt inspiré, avec des réminiscences de presque toutes les références que j'ai citées en préambule, et des clins d'oeils socio-politiques pas si stupides...Peut-être même que ça finit sur une demi-note d'espoir timide...
On peut se laisser tenter.