Les films cinéma à vous conseiller [Hors salles]

Allez, c'est Lundi, hier c'était streaming derechef, pour "Snowpiercer" de Joon Ho Bong (Corée du sud) avec Chris Evans, Jamie Bell, John Hurt, Ed Harris, Tsilla Swinton et Octavia Spencer dans les rôles principaux. Première avait sorti une bonne critique et ma fillotte me l'avait conseillé, mais on l'avait loupé cet été. On a donc été le chercher sur internet. Vieux motard que jamais, pas vrai ?
C'est le genre anticipation post apocalypse dans un futur proche, un genre que j'aime assez en général, en littérature (Stephen King avec "le fléau", Cormac Mac Carthy avec "La route"...) comme au cinoche (les 2 premiers "Mad Max" bien sûr", "Waterworld" de et avec Costner, le bon vieux "Soleil vert" de Fleisher bien sûr, "Zardoz" de Boorman, "La route" tiré du roman éponyme...) ou en BD (la saga "Neige" notamment).
Et dans le genre c'est plutôt réussi, braves gens. L'auteur file la métaphore de l'arche de Noe, sauf que la glace remplace l'eau. L'humanité est sauvée de la congélation par un industriel-démiurge mégalo qui a conçu un train géant pour l'accueillir et tourner en boucle autour de la terre, quand les manips foireuses des scientifiques ont provoqué une glaciation monstre. Dans cette arche la société des hommes se reproduit comme au bon vieux temps, les classes sociales se répartissant dans les wagons d'autant plus près de la tête(pensante?) du train qu'elles sont privilégiées. Les conditions de vie des classes inférieures sont si catastrophiques qu'elles donnent lieu périodiquement à des révoltes que la police du train n'a que peu de mal à réprimer avant qu'elles ne progressent vers les wagons de tête. C'est à une de ces révoltes que nous sommes invités en tant que spectateurs. Des fois ça déménage, des fois ça fait gamberger, des fois ça surprend, mais j'ai trouvé ça plutôt inspiré, avec des réminiscences de presque toutes les références que j'ai citées en préambule, et des clins d'oeils socio-politiques pas si stupides...Peut-être même que ça finit sur une demi-note d'espoir timide...
On peut se laisser tenter.

ça fait plusieurs mois que j'ai le DVD, je ne me suis pas encore résolu à le regarder !

vu la bande annonce
ça me plairaitbien !!!

très bien cette idée de parler cinéma!
   .....et donner des idées de film à voir ...ou pas
  moi j'aime tous les genres ,et je suis bon public.
   dernièrement,j'ai vu un Thriller passé peut être inaperçu (cette enquête  vous tient en haleine jusqu'au bout...du bout),il  m'a scotché.pour ceux qui aiment ce type de film,à voir....et restez jusqu'a la dernière seconde;il s'appelle "the body"...... (et y pas de hémoglobine partout,)

DiBingo a écrit:

ça fait plusieurs mois que j'ai le DVD, je ne me suis pas encore résolu à le regarder !

Plusieurs MOIS ??? Comprends pas. Même s'il n'est plus à l'affiche, ce film est pourtant sorti depuis pas très longtemps, que je sache... .

gerseric a écrit:

très bien cette idée de parler cinéma!
   .....et donner des idées de film à voir ...ou pas
  moi j'aime tous les genres ,et je suis bon public.
   dernièrement,j'ai vu un Thriller passé peut être inaperçu (cette enquête  vous tient en haleine jusqu'au bout...du bout),il  m'a scotché.pour ceux qui aiment ce type de film,à voir....et restez jusqu'a la dernière seconde;il s'appelle "the body"...... (et y pas de hémoglobine partout,)

The body ? A part une nouvelle de S.King dont le titre original est "The body", incluse dans le recueil "Quatre saisons", mais qui est plus connue dans la version française sous le titre "Stand by me", nouvelle qui n'a rien d'une enquête ou même d'un thriller...Je vois pas.  Mais je suis preneur éventuellement.
T'as les références, gerseric (auteur, acteurs...)?

tapez "the body" sur google.
ça commence comme ça :un cadavre d'une femme disparait dans une morgue.....

film espagnol de Oriol Paulo 2012
Avec José Coronado, Hugo Silva, Belén Rueda

ça confirme film pas très connu!ceux qui aiment ce genre vont apprécier!

monomental a écrit:

DiBingo a écrit:

ça fait plusieurs mois que j'ai le DVD, je ne me suis pas encore résolu à le regarder !

Plusieurs MOIS ??? Comprends pas. Même s'il n'est plus à l'affiche, ce film est pourtant sorti depuis pas très longtemps, que je sache... .

Ce film date d'Octobre 2013 !
Date de sortie en DVD : 26/03/2014

J'attendais ce film avec impatience, je l'ais pris dès sa sortie en DVD.
Mais il s'est entassé sous la pile sans que je ne le visionne !

Eric a écrit:

tapez "the body" sur google.

C'est noté !

Pour info technique
qui peut servir pour ceux qui ont de très bons vieux vidéo-ptojecteurs (genre dlp 5 segments) sans entrée hdmi  et qui veulent les faire durer un peu plus ,j'avais acheté un "convertisseur" HD FURY3
Ca marche aussi avec le signal de sortie hdmi du Cube de canal plus
(il transporte le son aussi)


....je sent le hors sujet là!!

DiBingo a écrit:

monomental a écrit:

DiBingo a écrit:

ça fait plusieurs mois que j'ai le DVD, je ne me suis pas encore résolu à le regarder !

Plusieurs MOIS ??? Comprends pas. Même s'il n'est plus à l'affiche, ce film est pourtant sorti depuis pas très longtemps, que je sache... .

Ce film date d'Octobre 2013 !
Date de sortie en DVD : 26/03/2014
...

Ah ben m...alors, j'étais sûr que...
Ma mémoire qui cafouille on dirait, pas cool d'avoir soufflé soixante bougies !
M'en vas fouiller dans mes "Première", j'en aurai le coeur net, rontudju ...
Quoi qu'il en soit, un conseil : laisse toi tenter !

gerseric a écrit:

tapez "the body" sur google.  
ça commence comme ça :un cadavre d'une femme disparait dans une morgue.....

film espagnol de Oriol Paulo  2012
Avec José Coronado, Hugo Silva, Belén Rueda

ça confirme film pas très connu!ceux qui aiment ce genre vont apprécier!

Le fiston vient de le pécho sur cacaoweb, et ton info valait d'être notée, je confirme !
En streaming l'image perd un peu en qualité je présume. Dommage pour la lumière des ambiances glauques sous la pluie ou dans la morgue de nuit, mais oui c'est de la bonne !
Un scénar malin qui nous a baladés bien comme il faut, jusqu'au bout sans débander.
Hitchcockien un tantinet, je dirais...

toujours difficile de conseiller un film!et content que ça vous ai plu.
 
  je suis friand de ce genre ;  seven,  etc....
      et certains avec B Willis  : armée des 12 singes ,le 6eme sens ...mais ça c'est du connu

Ce soir la télé programmait "Waterworld". En parcourant mon programme ça m'a accroché et même si je n'avais pas l'intention de le revoir (je le connais assez) j'ai quand même jeté un oeil à la distribution, parce que je l'avais cité ici dans un post il y a quelques jours.
Et de nouveau la honte : j'ai glissé une coquille dans mon post en affirmant qu'il était de et avec K.Costner, ce film. Si Costner y tient le rôle principal et en a été je crois le producteur (il a dû y laisser des plumes d'ailleurs car il n'a pas eu le succès escompté), en revanche le réal est bien un Kevin, mais son nom est Reynolds. Au temps pour moi !
Ceci dit personne n'a relevé. Non mais suivez un peu quoi...

Hénaurme western hors norme

C'est de Tarentino, c'est sorti en 2014 mais on l'avait loupé, alors on s'est payé le DVD vu qu'il trônait dans un bac en promo.
Ca s'appelle "Django unchained", c'est saignant et déjanté comme un Tarentino bon cru (cf "Pulp fiction", "Inglorius bastards"). On y retrouve Ch.Waltz, l'acteur polyglotte très classe qui jouait à la perfection le très inquiétant et très raffiné nazi dans "Inglorius". Dans cette nouvelle performance il nous a bien scotchés. Pour lui donner la réplique, Jamie Foxx et L. DiCaprio ne sont pas en reste, chacun parfait dans son rôle. A noter la seule occasion que je connaisse pour DiCaprio d'incarner un parfait salopard.
Ca nous convie à être spectateurs de la libération d'un esclave par un chasseur de prime pas banal, témoins de la naissance de leur amitié, puis attentifs à leur quête sans merci vers une dulcinée en très mauvaise posture chez les esclavagistes les plus frappadingues, dans le Mississipi, juste avant la guerre de sécession.
Bon sang on a adoré, et l'outrance de Tarentino convient parfaitement pour donner une idée des horreurs que subissaient les noirs en ces temps de barbarie. Y zont ça pour eux les amerloques : quand ils font dans l'autocritique, que ce soit pour évoquer le Vietnam, l'extermination indienne ou l'esclavage comme ici, ils assurent un max, sans demi-mesure.
Dans un genre moins réaliste (parce que délibérément excessif, tourné vers une sorte de surenchère gore parfois) que l'excellent "Twelve years a slave" (à voir aussi !) qui racontait l'histoire véridique d'un noir libre kidnappé et vendu comme esclave, c'est tout aussi percutant et le souffle du message égalitaire délivré décoiffe tout autant !
Quant à l'ambiance esthétique (lumière, costumes, paysages et même bande son...), elle est à la hauteur.
Mention très très bien donc, pour ce qui me concerne

J'ai bien aimé aussi "Django unchained".

Par contre j'ai vu "Lucie" de Besson et j'en ais été très déçu !
Trop de références à d'autres films du genre (principalement à la "Matrix") et une fin très peu originale.
Le super cerveau qui se transforme en masse noire genre pétrole, très mauvais final !
Reste que l'actrice principale semble bien s'amuser dans le rôle qui lui incombe. (Scarlett Johanson)

Pour parler de Kevin Costner que j'apprécie pour son jeu d'acteur, j'ai vu aussi "instinct de survie" de 2009.
Le film est assez inattendu.
On démarre dans un style façon téléfilm Ricains de seconde zone pour verser ensuite dans le thriller.
Le père seul avec ses gosses, qui après une séparation d'avec la mère, change de pays et
atterrit dans une région retirée, cela parait banal.
Puis le rythme s'installe avec un suspense très bien géré et haletant.
On est alors bien pris dans l'intrigue du film.
Malheureusement, la fin est bâclée et se termine relativement en queue de poisson,
dans une apothéose manquant clairement d'originalité.
Le sujet partant sur les esprits hantés des Indiens se termine en extra-terrestres de mauvais goût.
Cependant, on y retrouve Costner avec grand plaisir !
Le film reste original par la qualité de sa réalisation. (Espagnole)

Un dernier film que j'ai vu récemment et que j'ai trouvé lui, excellent de bout en bout, c'est "Go Fast" de 2008 avec Roschdy Zem.
Une histoire Française de flic infiltré dans un réseau de drogue qui transite par voitures de sport d'un pays à l'autre.
Très bon ryhtme, situations très réalistes, excellente chute. Un très bon film d'action ! Je conseille !

Ah ouais DiBingo, pour Go Fast je plussoie à deux pouces ! Roschdy Zem en effet y assure un max dans le genre taiseux-réglo-pas-froid-aux-yeux, le final nous prend un poil au dépourvu (chut !) et les séquences d'action font bien monter en pics réguliers la pression que le scénar tendu installe vite sans débander. De la toute bonne camelote en effet, et à la française, cerise sur le gâteau !

En effet, très agréablement surpris par "Go Fast" !

Quand j'ai mis le DVD, je me suis dis : "merde, c'est quoi ce truc ? un documentaire ?"

On se croirait dans l'émission "zone interdite", les images sont montrées comme si c'était des amateurs qui filmaient.
Ensuite l'action s'installe, même si c'est un peu à la façon Américaine, la touche Française rajoute clairement de l’intérêt !
Vraiment excellent !

Tof a écrit:

le final nous prend un poil au dépourvu (chut !)

Quand c'est bon, je ne donne pas la fin et ne raconte pas tout...
mais quand c'est de la pure daube.... je balance !

Pas l'habitude de causer ciné, je ne suis pas fan...En fait, ciné ou télé, je n'arrive pas à me laisser prendre par l'histoire, et très vite, je cherche le mauvais raccord (faudrait pas de pendules dans les films, ou de verres, ils ne sont pas toujours remplis pareils d'un plan à un autre), l'ombre de la caméra ou du micro dans un reflet de portière ou de vitrine, l'anachronisme (la bagnole qui n'existait pas à cette époque...)

Y'a un site qui répertorie ces erreurs, je me sens moins seul...

A propos de K Costner, puisqu'on en cause, je trouve qu'il est malheureusement souvent peu récompensé, mais j'ai aimé "The Postman", peu connu.

un film pas desagréable,pour une soirée relax:"abimes" ("below" en v.o) qui date de 2002.ça commence comme un film de guerre classique      :un sous-marin de la navy recupere les survivants d'un naufrage dans l'atlantique nord puis tente d'echapper a un destroyer allemand qui veut lui faire des trous...puis ça part en derapage      :en plongée,le mauvais sort semble s'acharner sur l'equipage du s-m ricain,puis lorsqu'il commence a piger qu'il se passe des trucs pas "naturel" dans leur sous-marin,celui-çi commence a ne plus repondre aux ordres,et navigue comme bon lui semble,parraissant vouloir emmener tout son petit monde a mysterieux "rendez-vous".
perso,j'ai bien aimé.pas de quoi s'extasier(c'est pas "das boot"      ) mais l'ambiance est chouette.les décors superbes (un vrai sous-marin "d'epoque" a été utilisé).de plus,ça change des classiques "octobre rouge","uss alabama" ou encore "U-571" (celui-la,Denis a du l'adorer puisque les anachronismes et invraisemblances s'y trouvent a la tonnes).
pas inoubliable,donc,mais trés distrayant       (a vous d'y forger votre avis      )

Je n'ais pas vu "Abîmes" mais j'aime assez le genre.
A te lire, ça semble un mélange de "Nimitz retour vers l'enfer" et d"Abyss. (?)

a la place de "nimitz..." je dirais plutot "amityville" (ambiance glauque et confinée)

Ma fillotte a téléchargé "Carnet de voyage", un film brésilo-argentino-américain de Walter Salles, avec l'excellent Gael Garcia (qui m'avait scotché dans un autre film que je recommande, "Même la pluie") et Rodrigo de la Serna. Un film à classer dans le genre "road movie", qui retrace le voyage qu'entreprirent en 1952 le jeune carabin Ernesto Che Guevarra (G.Garcia) avec son vieux copain le biochimiste Alberto Granado (R.de la Serna). Sur l'antique 500 Norton mono de Granado qu'il avait pompeusement nommée "la vigoureuse", les deux potes entendaient traverser l'Argentine, le Chili, le Pérou où une longue halte était prévue pour donner un coup de main dans une léproserie, puis la Colombie pour finir par le Vénézuéla.
Pour le Che, jeune et joyeux étudiant déjà très porté vers des idées de partage, de rassemblement des nations pauvres, d'union de leurs forces vives vers un projet sud-américain communautaire, ce périple prend valeur de voyage initiatique donnant force et enracinement à ses convictions, au départ encore intuitives. C'est surtout au contact des lépreux que ses aspirations à plus de justice trouveront à s'exprimer, notamment grâce à la naissance d'amitiés fortes avec des membres de l'équipe soignante, dont le généreux et chaleureux médecin chef.

Ce qu'encaisse le mono antédiluvien (un modèle 1939 je crois), sur les pistes défoncées où la fourche à parallélogramme a bien du mal à faire son travail d'amortisseur, tout au long des interminables lignes droites de la pampa argentine aussi bien que dans les cols montagnards du Chili à l'approche de l'hiver, tout cela est un calvaire, mortel puisqu'elle finit par rendre l'âme après quelques crashs assez foutraques.

Les deux copains continuent à pied et en stop, bien obligé. Commence alors pour Ernesto la vraie prise de conscience de la misère de son peuple, sur laquelle il n'avait pas eu jusqu'alors le loisir de s'attarder vraiment, trop occupé par les affres du pilotage ou la vitesse de son déplacement (sûrement  des pointes à 70 à l'heure, haha !).

Les temps forts en humanité du film arrivent alors, au contact des déshérités que la misère jette sur les routes, et pendant le séjour à la léproserie. Le Che nous est présenté comme un idéaliste généreux et désintéressé, ce qu'il était peut-être dans sa joyeuse jeunesse un peu dorée.
Le film se termine à la fin de son trip de soignant humanitaire, et un autre lui fait suite que je n'ai pas vu, pour dévoiler son époque de combattant (avec Benicio del Toro dans le rôle du Che). Comme chez tout guerrier, je suppose que chez le Che le côté obscur prenait le pas sur la bienveillance plus souvent qu'à son tour. Dans ce premier volet ça n'apparaît jamais.

Je vais vite me dégoter le tome deux, et quoi qu'il en soit je vous recommande ce tome un, ne serait-ce que pour le vaillant (du moins au début ) poum poum du gromono "la vigoureuse" et l'exotisme parfois grandiose des ambiances traversées...

J'ai aussi vu "carnet de voyage", bluffé par le jeu d'acteur et le film tout simplement.
je recommande aussi !

Un petit film qui devrait dans pas longtemps être dispo en DVD pas cher : "Vie sauvage" de C.Kahn, avec M.Kassovitz et C.Sallette. Ca raconte l'histoire vraie d'un fondu de vie au grand air hors système qui se marginalise, rencontre une fille dans une communauté et lui fait deux gamins, vit avec elle et leurs gamins sa vie d'homme des bois, jusqu'à ce qu'elle craque et tente de revenir à la "civilisation" avec sa progéniture. Le tribunal ayant provisoirement statué pour la mère en ce qui concerne la garde des enfants, le père profite d'un congé pour emmener ses deux garçons et disparaître avec eux sans se faire prendre pendant...10 ans !.
Dire du personnage de Paco/Kassovitz qu'il n'est pas crédible en marginal réfléchi mais limite intransigeant ne serait pas pertinent, puisque ce film est le récit d'une expérience vécue racontée dans un livre par le vrai Paco... Dire du film qu'il prend parti pour le père serait peu pertinent, justement parce que son côté intransigeant y apparaît bien, comme dans cette scène où son cadet devenu ado se fait remonter les bretelles parce qu'il s'est fait couper les cheveux par un(e) pro, ou comme dans une autre scène de la révolte de l'aîné, qui n'en peut plus de vivre dans l'inconfort matériel, reclus et toujours sur ses gardes.  Certes, la mère (C.Sallette, toujours aussi habitée dans les rôles extrêmes) affiche un comportement qui frise l'hystérie plus d'une fois. Mais elle fait son chemin vers le pardon, le film se terminant sur des promesses d'apaisement...Ce qui pourrait transparaître en filigrane de ce sympathique petit film qui incite à la réflexion, c'est qu'on s'affirme en s'opposant, quel que soit le conditionnement qu'on reçoit dans son enfance....Le plus surprenant est peut-être que Paco ait pu réussir, en France dans un passé proche, à échapper à la justice (aveugle ?) aussi longtemps, avec deux gamins à charge et sans moyens financiers. Sacré force de conviction, le gonze. Faut dire, les scènes (trop ?) ouvertement bucoliques de la vie sauvage nous sussurent (trop ?) souvent que le jeu en valait la chandelle...Pas mal quand même, tout compte fait.

J'aime assez les films ou l'on trouve M.Kassovitz...
mais personnellement j'ai du mal avec les films à thème contemporain.
Les petites histoires des uns et des autres de notre siècle, ça m'emm..de !
Y'en a assez aux infos et partout dans les séries à la télé, que ça me gonfle.

Rien que pour moi Christophe, tu n'aurais pas une petite idée d'un film plus distrayant ?
je ne sais rien de ce qui sort au cinoche en ce moment.

Rien que pour toi Di Bingo, je te recopie l'avis que j'ai donné dans Allocine sur "Les évadés", que tu as peut-être loupé quand il a été rediffusé à la téloche l'an dernier. J'y parle d'ailleurs aussi de "La ligne verte", qui vaut le détour également. Mais tu connais peut-être tout ça...
J'ai lu dans une interview de S.King que Darabont était le réalisateur avec lequel il s'était senti le mieux en phase, pour l'adaptation de certains de ses romans à l'écran.

Pour un amateur de S.King qui peut se targuer de bien connaître son oeuvre (c'est mon cas), je dirais que "Les évadés" est la meilleure adaptation ciné de ce si (trop?) prolifique auteur qu'on ait pondue à ce jour, à égalité peut-être avec "La ligne verte" mais très au dessus d' une autre tentative comme "Misery" par exemple... Tout ce que j'aime chez King passe parfaitement dans ce film : épaisseur et véracité des personnages, esprit et vraisemblance des dialogues, puissance fulgurante des émotions (qu'elles évoquent la force rédemptrice de l'amitié, mais aussi la révolte devant l'injustice brutale ou l'universalité de la solidarité des hommes restés humains : la scène dans laquelle Andy/Robbins diffuse à ses compagnons d'infortune un air d'opéra malgré la fureur de ses geôliers est un morceau d'anthologie !), dosage crescendo de la tension jusqu'à des paroxysmes alternant avec des répits (découpage du scénar fidèle à la chronologie adoptée dans la nouvelle), choix judicieux des acteurs y compris pour les seconds rôles (la voix off de Red/ Freeman, même dans la VF, me plante à chaque fois des banderilles dans le coeur comme dans "Million dollars baby)... Je revois chaque fois cette pépite avec la même émotion, de loin en loin pour ne pas trop ternir son éclat rare bien sûr... Total respect Mr Darabont !