Les films cinéma à vous conseiller ou non [EN salle]

c'est peut être dommage mais franchement j'ai du mal à lire, essaye d'éclaircir un peu pour que cela soit lisible.

BERNARD-J-P a écrit:

c'est peut être dommage mais franchement j'ai du mal à lire, essaye d'éclaircir un peu pour que cela soit lisible.

Euh je me contente souvent de copier-coller ici ma critique balancée sur Allociné chaque fois que je rentre d'un film...

En gros j'ai trouvé ça d'abord intéressant au niveau esthétique, mais à la longue la nouveauté formelle ne suffit pas à accrocher l'attention, surtout pour des enfants très jeunes, public auquel sont destinés les films d'animation. Et comme le conte est traité en 1h20, ça fait long pour le commun des minots. Enfin ce n'est que mon avis...

C'est plus clair Bernard ?

Rôôh Bernard !

T'es pas "cinéma" ?

Que des "Policiers" sans doute ?

(tiens ! il repasse les Columbo à la télé ! )

fut une époque ou je voyais 3/4 films par semaine si pas plus (je payais pas le cinéma) et même avant et après j'étais un bouffeur de films et cela m'a passé, la famille, les gosses, la vie quoi.

je crois que mon record ça été 3 films dans la journée, à la fin j'étais explosé.

le problème du cinéma c'est qu'il faut se tenir au courant de l'activité surtout pour éliminer les navets, j'ai quand même l'impression que depuis quelques années il y a plus de navets que de bon, combien de fois j'ai vus de superbes bandes annonces et sortir au bout de 15 mns tellement le film était nul.

pour moi le plus grand des film NULLLLLLLLLLLLLLLLL "la vie est un long fleuve tranquille" moi je le mets en tête des films le plus con que j'ai vus.

BERNARD-J-P a écrit:

.......
pour moi le plus grand des film NULLLLLLLLLLLLLLLLL "la vie est un long fleuve tranquille" moi je le mets en tête des films le plus con que j'ai vus.

Je suis plutôt bon public au cinoche, sauf bien sûr pour les "block-busters" d'outre-Atlantique, ceux qui me lisent ici l'ont sans doute remarqué. Bizarrement, pas trop non plus pour les comédies, d'où qu'elles viennent.

Ben ce film là, c'est un des rares comiques qui m'ait fait rire, même si ce rire était parfois un peu crispé : j'ai bien sûr pris pour ma pomme le portrait au vitriol d'un microcosme que je connais, le petit monde de la bourgeoisie catho dans les cités industrielles déclinantes du Nooord, d'où je viens. Son versus, façon "Affreux, sales et méchants", le microcosme des "cassos" (contraction de cas-social bien sûr, usitée chez les travailleurs de terrain que j'ai pratiqués aussi dans ma vie professionnelle) était presque moins méchamment brossé, plutôt "premier degré" disons. Quoi qu'il en soit, moi je considère ce film culte d'E.Chatilliez comme un des MOINS cons des comiques que j'ai vus. Comme quoi, des égoûts et des couleuvres, hein....

"La fille de Brest" A voir absolument si encore à l'affiche.....

A voir en ce moment, à mon humble avis, sur des thèmes rudes et bien réalisés " Quelques minutes avant minuit" et " La beauté cachée".

Les deux abordent la thématique du deuil d'un être cher dans deux univers paradoxaux.

Dans le premier, Sigourney Weaver entraîne dans un jeu juste et délicat une troupe de jeunes acteurs prometteurs, encadrés par un Liam Neeson à contre emploi du reste de sa carrière....Un hymne à la vie édifiant que l'on retrouvera dans le second avec un trio efficace et au sommet de son art: Will Smith, Edouard Norton et Kate Blanckett...Une leçon de vie où des valeurs trop oubliées ou méconnues de nos jours, comme la compassion, l'amour inconditionnel et le pardon s'éveillent doucement à la mémoire et la conscience des hommes...

Voilà pour les chouchous de ma play list, après, le dernier opus de la saga Star Wars " Rogue One" qui à le mérite de nous faire oublier le triste épisode précédent, reste honorable grâce à un scénario sérieux et un jeu d'acteurs prenant....

"Sully" et "Tu ne tueras point" étaient aussi dans ma playlist, mais plus a l'affiche je crois.....à noter quand même car remarquable sur le point des valeurs humaines exceptionnelles que font vivre les deux héros...

A+

Ah ? un autre cinéphile averti !

djdan a écrit:

"La fille de Brest" A voir absolument si encore à l'affiche.....

A voir en ce moment, à mon humble avis, sur des thèmes rudes et bien réalisés " Quelques minutes avant minuit" et " La beauté cachée".

....

Ben oui, mille fois oui "La fille de Brest" on est raccord,  Djdan.
Euh le Stars wars, pas trop mon trip tu t'en doutes (bon d'accord, je dois faire gaffe à mes tendances à la xénophobie vis à vis des amerloques ).
Mais pour les autres titres, je les avais pas repérés. Ce soir j'ai entendu parler de "Quelques minutes avant minuit" en écoutant "Le masque et la plume" sur F.Inter. Sont souvent caustiques et peu de films trouvent grâce à leurs yeux, aux parigots bobos branchés de chez Garcin. Mais pour le coup z'en ont pas dit que du mal, de celui là. J'en déduis que c'est plutôt bon signe !
Quant à "La beauté cachée", hormis celle de Gainsbourg, très... délayée, je connais pas. C'est récent ?

A+

Oui Christophe " La beauté cachée" vient de sortir

Hier soir le cinoche de mon bled paumé passait "Demain tout commence", film à propos duquel je ne m'étais pas trop renseigné. J'aime bien Omar sy, comme tout le monde.  Dans "Chocolat" aussi, j'ai trouvé qu'il assurait, Omar. J'en avais d'ailleurs touché un mot ici, je crois. Ses gros succès j'en parle pas, tout le monde connait, tout le monde a vu.
Bon, mais que dire de ce film bling-bling dégoulinant d'argent et de bons sentiments, sinon qu'il n'est sûrement pour l'acteur qu'une occasion de faire bouillir la marmite ?
Il assure, Omar. Il fait le job et réussit à nous arracher quelques sourires, mais à y réfléchir un peu, que raconte cette bluette friquée ? Qu'il faut mentir quand la vérité est trop dure ? Que la déconne c'est plus sympa que l'école ? Que l'argent ça aide bien pour faire passer les pilules amères ? Vraiment léger, tout ça. Trop. Du vent, rien que du vent, et qu'on sent venir de loin. Aucune surprise.
Pas à dire, il bouge bien Omar et son sourire met de bonne humeur, sa petite fillotte dans l'histoire passe bien à l'écran elle aussi et son pote le producteur dans le film est un bon gars, je n'irai même pas dire que je me suis ennuyé mais bon, v'là tout quoi, mes gens. Allez plutôt voir "La sociale", moi je suis pas sûr de pouvoir. Vous me raconterez...
Allez, on lui pardonne à Omar. Mais qu'il en fasse pas trop des conneries comme celle-là !

Peut-être le fait d'avoir tourné pour Hollywood ?
Une comédie un peu à l'américaine ? non ?

Même constat pour Demain tout commence, à vite oublier

"La sociale" ok pas encore vu

"La mécanique de l'ombre" en ce moment, bien joué avec un Cluzet crédible, un film policier décalé dans l'esprit noir des années 60-70....

Après, dans un tout autre registre, "La grande Muraille" avec Matt Damon est un film à spectacle basé sur une légende chinoise impressionnante, du bon fantastique servit par un très bon casting autour de la vedette américaine...Effets spéciaux particulièrement soignés

Tout à fait Manu. Très amerloque comme mentalité. Enfin une certaine Amérique, celle qui notamment a mis des bâtons dans les roues à Barack pour essayer de mettre en place une prise en charge de la maladie par l'état...  
Et d'ailleurs finalement j'ai craqué, ce soir je sors du cinoche où je suis allé voir "La sociale", un passionnant docu qu'on pourrait croire concocté par la cégète, en tous cas qui remet les pendules à l'heure, nous rafraîchit la mémoire et nous fait prendre conscience de ce qu'on risque de perdre si on n'y prend pas garde. Je veux dire si on laisse les "néo libéraux" mettre à mal la Sécu, cette incroyable organisation d'une solidarité nationale que les ...rouges (ben oui, c'est eux qui ont monté ce Légo !) ont mise en place dans un pays à genoux, exsangue car dévasté par la guerre, quand le CNR (Conseil National de la Résistance) leur a donné le feu vert pour le faire, en 45/46...
(un feu vert pour les rouges, on aura tout vu haha !)

Ah tu l'as vu "La mécanique de l'ombre", Djdan ? Me fait envie celui là ! Ca vaut le déplacement donc ?

Oui 'La mécanique de l'ombre" vaut le déplacement à mon humble envie; une film d'atmosphère noire intéressant.....

Dans une petite ville des "Hauts de France" (ben oui, ch'est comm' cha qu'in dit a ch't'heure, mes gins, n'import'quo...) Pauline, super infirmière à domicile, dévouée, souriante et très appréciée, bosse dur. Elle élève seule ses deux enfants et s'occupe de son père veuf, aigri et malade. Elle renoue avec un amour de jeunesse en même temps qu'elle se laisse embobiner par son toubib pour être tête d'affiche aux municipales sous la bannière d'un petit parti un peu... anti-système, un petit parti qui monte, en fait lancé par un autre, plus gros, plus connu et plus inquiétant... Sa vie va changer, forcément. Pour savoir comment, allez voir, ça vaut le coup.
Film militant car partial, "Chez nous" ? Peut-être. Et alors ? Certes, la bonne Pauline (E.Dequenne, assez juste) se laisse un peu vite embarquer sur la pente savonnée par le bon Dr Berthier (excellent Dussolier). Naïve et influençable, elle se jette à l'eau sans renifler les traquenards, sans chercher à tâter le terrain avant de s'engager, pas plus en amour qu'en citoyenneté. Certes, le film concentre les situations exemplaires, limites clichés...Certes, le camouflage politique que le réalisateur (L. Belvaux) fait mettre en place par son "Bloc" (le parti qui ne dit pas son nom) pour anesthésier la méfiance des électeurs (création d'un nouveau parti, ancien service d'ordre désavoué) est un peu fumeux et confus dans le synopsis... Mais est-ce bien différent de la réalité ? Ne sont-ils pas légion, les ras-le-bol comme nous, avides d'un mieux-vivre pour eux et leurs semblables, légion à se laisser envoûter par le chant des... "sirèfènes" ? Et les rapports sulfureux d'un parti extrémiste avec les petites frappes de son service d'ordre, qu'il utilise tant qu'elles ne font pas tâche sur la photo mais peine à gérer et cherche à cacher sous le tapis quand elles sortent des clous, sont-ils si irréalistes que ça ? (Le SAC, pourtant créé en son temps par un parti républicain soi-disant "propre sur lui", n'était pas constitué d'enfants de coeurs, que je sache...)
Moi je crois que même s'il n'est pas parfait, même si c'est surtout grâce au jeu des trois têtes d'affiche qu'il évite la caricature, le film militant de Belvaux vaut le détour. Il est utile. Car chez nous ça pourrait bien être comme "Chez nous". Il suffit de quelques bulletins de vote, avis aux amateurs.

Un coup de chapeau à Fabien Marsaud (alias Grand Corps Malade) pour "Patients", ce coup de projecteur sur son parcours de rééducation par lequel il met en lumière le microcosme que forment les handicapés, à leur corps défendant. Un coup de projecteur utile, s'il fait naître chez les valides ne serait-ce qu'une once d'empathie pour leurs frères humains à roulettes, à béquilles, à quoi ou à caisse.... Ayant passé la plus grande partie de ma carrière dans un centre pour enfants porteurs d'un handicap au moins moteur, retraité depuis peu (à cause de mon opposition à l'ordre des kinés, cette honte pour le métier...) j'ai revécu mes enthousiasmes de jeune professionnel en regardant progresser Ben, le tétra à qui la chance, mais aussi l'implication et la compétence de son kiné permettent une récupération jusqu'à l'autonomie. J'ai revécu mes impuissances en regardant les moins chanceux s'enliser dans leur dépendance, forcés de se contenter de petits riens voire de rien sans espoir de mieux, à mesure que le temps passe, ce temps interminable qu'on "n'arrive jamais à niquer complètement" comme le dit Farid, le rusé copain de galère de Ben...
Le film n'est pas parfait : la question notamment des difficultés que représente la sexualité, pour des jeunes dont le contrôle sphinctérien est très compromis, est abordée (trop ?) sommairement. C'était difficile, je le reconnais. Elle est évoquée mais le grand public ne peut sortir avec des idées très claires sur ce sujet précis si on s'en tient à ce qui est dit dans le film, alors que le problème de la "vidange" des excréments est beaucoup plus clairement explicité. C'est un point qui compte, à mes yeux... Par ailleurs, le synopsis comporte à mon sens deux ou trois petites incohérences, un évènementiel parfois incompatible selon moi avec les capacités de l'un ou l'autre tétra, dont je ne peux parler sans dévoiler l'intrigue... Tout ceci n'est pas très grave, car l'esprit du film sauve tout. Tant de choses du quotidien d'un grand handicapé et des gens qui s'en occupent dans un centre spécialisé sont si justement rendues, si finement senties que ces petites imperfections sont noyées dans un bain de vérité, parfois poignante...
Il faut saluer la performance de tous les acteurs et la crédibilité de ceux qui jouent les tétras. J'en arrivais presque à me demander si Paulo Pauly (Ben) n'avait pas un réel problème, je cherchais à reconnaître les fontes musculaires sur ses épaules, ses mains ou ses mollets dans les séquences le montrant à la douche...
Quant à l'humour noir qui permet de tant supporter, j'en ai été le témoin et je l'ai pratiqué quand je bossais. Je l'ai reconnu ici tel que je l'ai connu il n'y a pas si longtemps...
L'esprit du film sauve tout, disais-je. Chez les handicapés comme chez les valides, on trouve des cons, des flèches, des optimistes et des défaitistes, c'est Farid qui le dit très justement à la fin du film. L'esprit de Fabien-grand-corps-malade, heureusement pour lui, était affûté et n'a rien perdu de ses qualités au moment de son accident. Son esprit est agile. Son état d'esprit c'est l'amour. Et ça sauve tout. Bravo et merci.

Avec "Sage-femme", Martin Provost signe un film intimiste à la française comme je les aime où la "french touch" parisienne, qu'on pourrait presque taxer de parisianiste, fonctionne parce qu'il joue la carte de la sobriété, comme ses actrices. Claire est sage-femme, elle aime son taf qu'elle pratique à l'ancienne, elle a élevé seule son fils, elle vit sobrement sans autre joie que celle de donner sa vie et la vie. Elle est contactée par Béatrice qui séduisit son père et tenta de vivre avec lui avant de le plaquer fort cavalièrement. Après une vie un peu... dissolue, elle est rattrapée par la maladie et s'aperçoit qu'elle est bien seule. Dans ces retrouvailles improbables entre Claire, belle personne rayonnante de dévouement mais limite psycho-rigide (Catherine Frot, au top) et Béatrice, l'ex-maîtresse partie sans laisser d'adresse, égoïste inconséquente qui revient tenter de solder ses comptes la peur au ventre (Catherine Deneuve, toujours la pêche), dans ces retrouvailles tout fonctionne par ellipses, suggestions, non-dits, ressentis révélateurs et attraction des contraires. Béatrice est une joueuse dans l'impasse (perd et manque, soit dit en passant), factuellement il se passe peu de chose mais le film déroule ses deux heures et je ne les ai pas vues passer. Une seule frustration s'installe : j'aurais aimé en savoir plus sur la complicité qu'évoque vaguement Claire, complicité qui fit du départ de Béatrice une trahison pour elle, à ce qu'on ressent... Qu'importe : la maîtrise de la direction d'acteurs, la prestation tout en retenue des deux Catherine, que tout oppose mais qui réussissent à se re-connecter, celle des seconds rôles masculins faire-valoirs (O.Gourmet, rafraîchissant et juste), tout concourt à installer une émotion crescendo jusqu'au final, un peu prévisible mais efficace avec élégance. La classe, à part peut-être l'invraisemblable scène transformant la Deneuve en camionneuse, pas crédible, pas utile, pas raccord avec le reste du film. Allez, globalement tout de même, de la bonne ouvrage qui repose sur les solides épaules des deux têtes d'affiche. Je suis plutôt bon public, je n'en disconviens pas. Quoi qu'il en soit, préparez vos mouchoirs si vous êtes comme moi.

Chad Chenouga nous a accrochés ce soir, c'est bien le moins que je vous conseille son film "de toutes mes forces" !

Dans le synopsis de ce coup de fouet sur nos vies de nantis, seul le début du propos, forcément assez elliptique puisqu'il n'est que le prélude à un basculement, pourrait paraître manquer de crédibilité : qu'une mère toxico accro aux médocs puisse échapper à la vigilance des institutions en charge de la protection des familles, s'isoler dans la déprime et dépendre à ce point de Nassim (son fils ado) serait invraisemblable si le scénario ne reflétait pas peu ou prou, je crois, le parcours du réalisateur Chad Chenouga. Il nous faut admettre cette intro, traitée d'ailleurs avec sobriété, sans excès de pathos.
Le décès de la mère, prévisible, donne donc le top départ à une tranche de vie pour le moins schizophrénique que le jeune et très prometteur Khaled Alouah (Nassim) nous déroule avec beaucoup de justesse, tout en retenue, tout en finesse même dans les moments de grande tension. Son immersion dans le monde rebutant des "cassoces" cassés du foyer où il atterrit, c'est comme une plongée en apnée sans entraînement. L'oxygène, pourtant, il en aurait bien besoin pour faire son deuil et l'asphyxie n'est jamais loin, comme en témoigne cette si belle et si poignante scène du hurlement qu'il s'arrache dans la solitude de sa chambre, la tête enfouie dans la fourrure de sa mère en allée.
Les autres jeunes qui entourent Khaled/Nassim au foyer, presque tous non professionnels si j'ai bien compris, assurent un max eux aussi. Etonnants de justesse.
Tout aussi sobre dans son jeu mais si humaine qu'elle prend toute la place dès qu'elle apparaît sans que sa corpulence y soit pour beaucoup, Yolande Moreau nous subjugue en directrice du foyer, aussi compatissante qu'intraitable, aussi aimante que bourrue, aussi disponible que fatiguée par les souffrances qu'elle accompagne.
La schizophrénie cède le pas à la solidarité, le vivre ensemble s'apprend malgré les détresses et les différences. Oui, ce magnifique "petit" film est une cinglante leçon de vie. Il faut le voir pour aimer la sienne, pour prendre conscience de la chance qui nous est donnée de vivre en paix avec nos proches si c'est notre cas, en tous cas pour sentir que l'amour peut tout rattraper.
Un film à voir, donc.

Ah ! Yolande Moreau !

magnifique actrice !

Bon après le film, je le regarderai volontiers rien que pour elle,
parce que, tu t'en souviens sans doute : les films sur la vie de tous les jours et l'actualité me gonflent !

En tous cas c'est noté ! j'adore l'actrice et ma femme aussi !
(bon, je préfère ma femme hein ! )

DiBingo a écrit:

Ah ! Yolande Moreau !

magnifique actrice !

Bon après le film, je le regarderai volontiers rien que pour elle,
parce que, tu t'en souviens sans doute : les films sur la vie de tous les jours et l'actualité me gonflent !

En tous cas c'est noté ! j'adore l'actrice et ma femme aussi !
(bon, je préfère ma femme hein ! )

Euh le format XXL de Yolande pourrait me rebuter un peu aussi, vu mon poids de corps (60kg) y aurait comme un déséquilibre...
Mais pour sûr, cette actrice est vraiment une belle personne et rien que pour profiter de son aura...
Enfin, d'une part je ne dirais pas que cette tranche de vie soit très ordinaire, en tous cas pour une vie de tous les jours elle est un peu hors-norme. D'autre part, en ces temps de montée des intolérances une petite piqûre de rappel nous inoculant une dose de contre-poison, ça fait peut pas faire de mal !

C'est bien pour ça que je vais me laisser tenter !
Merci Christophe !

E.Comar  a produit ou co-produit des films honnêtes, des réussites comme "Femmes du 6° étage"et il a scénarisé cette pépite qu'est pour moi "Des hommes et des dieux", nous dit sa filmographie allociné. Ca prouve qu'il a de l'intuition, du goût et du talent.
Il n'a pas jugé bon de nous tracer une grande biographie du génial Django Reinhardt, mais de nous dire comment l'épisode de sa laborieuse fuite en Suisse fait réagir le musicien à l'oppression nazie dont souffre son peuple. J'ai découvert grâce à lui qu'un réquiem pour orgue et orchestre avait germé à cette époque dans la tête de Django, oeuvre qui n'a été jouée qu'une seule fois à la libération, la partition en ayant été perdue en grande partie. Ceci donne lieu à une belle et forte séquence finale où la sobriété n'empêche pas l'émotion d'exploser. Le prestige du grand manouche, qu'on n'imaginait peut-être pas aussi polyvalent, en est encore grandi, l'hommage fait honneur à son pourvoyeur et tant pis pour les à-peu-près, voire les contre-vérités historiques que des critiques reprochent au film...
Ces "points de détails" de l'histoire, utiles et édifiants, s'envolent pourtant au second plan si on considère d'une part la séduction magique qu'exerce le swing du fascinant jazz manouche et d'autre part bien sûr l'impeccable prestation de Reda Kateb. Sobrement habité par son personnage, solaire, fluide, nonchalant sauf derrière sa guitare, il nous en met plein les yeux et surtout les oreilles.  La belle Cécile de France passe toujours aussi bien à l'image,  cependant elle s'efface modestement derrière la classe de son partenaire virtuose et c'est bien comme ça. Il paraît que, déjà guitariste et fan de Django avant d'être choisi pour l'incarner à l'écran, Reda Kateb a beaucoup bossé sur l'instrument pour ce rôle. Je ne sais trop dans quelle mesure il a contribué à la bande son dont le trio Rosenberg, je crois, est responsable, mais je vous mets au défi d'y rester insensibles. Ca dépote grave parfois, braves gens, du bonheur en barre dès que ça breake ! Si on aime le jazz manouche pas d'hésitation, on passe un bon moment avec ce film... Euh sinon, on risque de s'ennuyer un peu, le récit n'ayant pas toujours le rythme de la musique grave chouette qu'il met en avant ...

Ce soir c'était cinoche et j'avais repéré "Get out", un thriller dont mon "Canard" (déchaîné) avait sorti une critique tip-top, puisqu'il l'avait mis en tête des films à voir, dans sa liste cinoche de la semaine.
Avec ce mix entre la parodie et le trash bien gore, Jordan Peele signe brillamment un clin d'oeil musclé, truffé de références horrifiques et de clin-d'oeils à l'inconscient collectif. Je ne m'attendais pas à ça ! Je pensais voir un opus militant, sur le thème du racisme encore véhiculé par l'Amérique d'après Obama.
Mais passé le premier tiers du film au cours duquel la tension monte gentiment, quand, après quelques sursauts sur son fauteuil, madame s'est demandé si elle n'avait pas un peu envie de sortir, j'ai presque regretté d'avoir milité pour ce film (elle n'est pas fan du genre de mayonnaise que je sentais prendre, j'avais honte de l'avoir entraînée là). Mézigue, en fait, j'ai pris mon pied aux ficelles du scénario bien malin qui nous raconte les...mésaventures de Chris, un jeune et brillant photographe black bien gaulé que Rose, sa petite amie blanche friquée éperdue d'amour pour lui, a convaincu de rencontrer ses parents pour un week-end dans leur belle propriété à la campagne. Un week-end disons spécial, chez des blancs chaleureux et apparemment très larges d'esprit, des démocrates bon teint (blanc, le teint) de la haute dont les domestiques (noirs, les domestiques) sont apparemment contents de leur sort, quoiqu'assez taciturnes. Je n'en dis pas plus, ce serait dommage de vendre toutes les mèches de cette réussite.
Ma moitié n'aime pas trop la recherche des montées d'adrénaline pour elles-mêmes, au cinoche, si elle s'accompagne de litres de ketchup façon Tarantino. C'est le cas, vous êtes prévenus. Moi je peux kiffer si le film est tendu comme un arc, surtout si en prime il véhicule des messages socio-politiques subliminaux.
C'est le cas.

La bande annonce est impressionnante :