J'ai remis le nez dans la Transalp !
Pour commencer le démontage, faut d'abord enlever les vis planquées en bas des flancs de carénage.
Ensuite, enlever les deux vis de 10 qui tiennent la selle de part et d'autre.
On enlève le réservoir bloqué par sa vis de 12, ainsi que sa durit d'alimentation en essence et
sa durit de dépression du robinet d'essence.
Je ne m'y attarde pas, c'est la même chose que pour le VT500.
Mais quelle galère pour retirer les carbus du cadre ensuite !
Il a fallu que j'enlève un couvercle de boisseau pour passer.
Purée ! ça faisait longtemps que je n'avais pas mis mon nez dans cette meule !
Première surprise : ah oui tiens... plus de joint d'embase du cylindre !
J'ai la mémoire courte ! Mais c'est terrible, parce que ça ne fuit toujours pas !
Enfin bref, je suis passé aussi un jour sur la carburation. (mais quand ? )
Pas grand chose ma foi ! juste une rondelle sous l'aiguille !
Les boisseaux avaient pris un trou de mieux aussi (2 au total)
Mais les puits et gicleurs principaux d'origine ! 118/120, alors que toutes les autres Transalp 600 ont du 128/130 !
> La T@ 1991 est la moins puissante de toutes : 47,5 ch.)
Pour l'heure, j'ai remis deux gicleurs de tailles différentes : un gicleurs de 130 sur le cylindre arrière et un de 128 sur l'avant.
L'idée, c'est d'arriver à mettre deux de 130, mais comme les aiguilles des boisseaux sont différentes,
j'ai conservé la différence entre les deux aiguilles.
J'ai mis la plus fine sur le cylindre avant pour compenser le fait que mon gicleur principal est plus gros à l'arrière. (plus riches)
Remplacé aussi les puits d'émulsion d'origine, par ceux préparés à deux colonnes de 7 trous (5 d'origine).
(merci Eric pour les puits d'essais !
)
Mais j'ai conservé la rondelle sous l'aiguille !
ça part d'un simple constat (j'ai l'oeil à force !) : boisseaux complètement levés, la point de l'aiguille ne
dépasse pas assez à mon gout, de son puit. (vu par le conduit Venturi).
Notez au passage que les ressorts de boisseaux sont de longueurs identiques.
(promis, je n'utiliserai plus de bois d'arbre pour les photos !
J'en profite aussi pour constater que l'entrée de la boite à air est de bonne taille d'origine. Nickel !
Après un petit tour de chauffe, j'ai roulé ensuite pendant 30 bornes, moteur bien chaud. (c'est l'été dans l'Herault !)
La moto arrache. C'est le premier truc qui m'est venu !
Elle tire très fort passé 5000 tr/min et on arrive très TRES vite à 9000 tr/min. Sans coup férir !
Quelque soit le rapport !
Le pied ! c'est jouissif.
J'ai pris un 180 sans être à fond. Dire que cette meule n'avait jamais passé le 160 ! (sur route fermée bien entendu.
)
Par contre, on se fait peur.... la position de conduite, le freinage, la profondeur des suspensions...
Vrai que dans ce sens, la Transalp n'est pas fait pour !
Mais le moteur est terrible !
Par contre je reste septique sur la rondelle d'aiguille parce qu'elle peut avoir tendance à s'engorger à la remise brusque des gazs, passé le mi-régime.
Si je mets la poignée en coin passé 120, elle arrive à 160 mais après je suis en butée des gazs.
Faut attendre.... pour prendre davantage.
Par contre, si passé le 120, je tire progressivement la poignée pour atteindre gentiment le 140,
passé ce cap, je peux mettre poignée en coin et prendre le 180.
ça peut venir du fait que j'ai recroisé les aiguilles et qu'avec deux gicleurs de taille différentes,
le synchronisme n'est plus le même, mais je pense davantage que c'est le fait des rondelles sous les aiguilles, qu'autre chose.
Leur profil aussi me semble trop en barreau.
Prochaine manip : je vais voir si je peux me trouver d'autres aiguilles appairées !
Histoire que la modif soit parfaite !