Allez une autre et une fameuse celle-là !
Encore une GROSSE erreur de jeunesse !
...
Nous étions mes camarades et moi, à un petit apéritif en soirée de weekend.
C'est alors que l'idée fut lancée de partir en boite de nuit ! (ah la jeunesse !)
Il était donc question que je suive à moto, les deux voitures des camarades,
jusqu'a la dite boite de nuit dont je ne connaissais pas l'adresse.
Je connaissais juste la ville de destination.
Puis un nouveau camarade est arrivé au moment du départ, avec sa moto.
Un Gex-four du genre...
Puis il annonça : "pas de problème Manu, je sais ou c'est, tu viens avec moi,
on part en avance et on arrivera avant eux !"
Soit !
Nous voici partis sur une nationale que j'avais dèja emprunté plus tot,
quelques années en arrière.
Ce genre de nationnale qui ressemble à une autoroute avec deux voies séparées par des rembardes.
Nous partons donc comme des flèches, laissant derrière nous, les camarades en voiture...
Vitesse relativement excessive, poignée en coin....
lorsqu'arriva un rond-point en plein milieu de la nationnale !
il n'éxistait pas encore du temps ou j'étais dèja passé par là !
Le copain en Gex-four, donne un petit coup de freins et passe à l'equerre
dans le rond-point. Fastoche !
Pis le Manu... avec son frein a tambour arrière et son tout petit disque à l'avant (vt5)...
Bein, j'étais parti pour faire un tout droit dans le rond-point !
Sous la vitesse excessive et à l'arrivée de l'obstacle, pas moyen de
stopper la machine et de tourner sans gamelle !
Je me suis donc levé droit sur la moto et j'ai repensé à mes séances de cross en Yam YZ !
A l'approche de l'énorme trottoir, j'ai écrasé les suspensions de la moto,
en espérant qu'elle décolle un peu et que je puisse arriver gentiement sur le rond-point !
Et bien, ça a tellement bien marché...
Que je me suis retrouvé à deux metres du sol dans les épais lauriers du rond-point !
Toujours assis sur la moto !
Entre temps, les copains m'ont cherché et sont repassé par là !
Mais j'étais tellement en hauteur dans le rond-point, qu'en y passant ils ne m'ont pas vu !
La bécane était complètement coincée dans les branchages,
j'ai pu en descendre et du dessous, j'essayais veinement de l'en sortir !
Je commençais à sérieusement flipper, me disant que si les Bleus passaient par là...
ma soirée serait fichue !
Enervé, à bout de force, la moto était toujours coincé dans les lauriers,
lorsqu'une voiture inconnue, s'est arrêtée.
Ses 4 occupants sont alors venus m'aider et j'ai pu repartir tranquillement avec la moto, qui n'avait rien !
Même pas une égratignure !
Mais attendez : ce n'est pas fini !
(je sais je suis long)
Me voila donc enfin dans la ville de destination,
mais comme je n'avais aucune idée de l'endroit ou la boite de nuit se trouvait,
bin... j'ai fini par m'y perdre !
Arrivé dans une petite ruelle, je découvre un motard assis sur sa monture.
Un pack de bière dans le blouson ! (miam !
)
Je m'arrête à son niveau et lui demande mon chemin.
Il me répond alors que j'en suis bien éloigné et qu'il faut donc qu'il m'accompagne jusque là !
Manque de bol, le gars attendait d'autres motards et ignorait s'il aurait
finalement le temps de m'emmener !
Il tenta alors de me réconforter par une petite bière (je tremblais encore comme une feuille),
lorsqu'une fille habillée un peu court est venue à notre rencontre...
S'adressant à mon hôte, elle insiste alors pour qu'il l'emmene vite fait....
a la fameuse boite de nuit ou je devais me rendre !
C'est alors que le camarade eut l'idée de proposer, que j'emmene la nana en
moto et que comme elle connaissait la route, c'était nickel !
Me voila donc parti avec la fille derrière moi et lorsque nous sommes
arrivés sur le pas de porte de la boite de nuit...
mes copains m'attendaient vachement inquiets !
Comme cela faisait deux heures qu'ils me cherchaient, l'ambiance n'était pas au beau fixe !
Je vois encore leur tronches, quand je suis arrivé roulant au pas,
avec une superbe créature derrière moi !
J'ai pris un sacré savon !
Je cite : "espèce d'enfoiré ! ça fait deux heures qu'on s'inquiète comme des fous
et mOsieur arrive tranquillement avec une nénétte !"
ou encore : "Quel salopard, v'la le baratin qu'il nous a fait avant de partir,
comme quoi il ne connaissait pas la boite de nuit, ni personne dans ce bled !"
Voilà comment des bons potes à moi, n'ont jamais cru mon histoire !
Et bien que j'ai insisté dans ma version des faits, pendant plusieurs années :
Aujourd'hui 20 ans après, ils ont toujours un doute !