En vue d'écrire un livre sur les motards.....

J'ai pour projet (il est temps à 62 ans...), d'écrire un livre racontant
des anecdotes motardes, rigolotes, amusantes, sensibles, ayant toutes
la moto pour sujet principal, du 50 à la plus grosse, route, trial, course, balade, garage, mécanique, etc.
Je ne sais pas s'il sera publié un jour (je l'espère),
et je commence à recueillir toutes les histoires qui vous ont marqué(e)s.
Je vous sollicite donc pour m'envoyer par mp vos histoires, en quelques lignes,
éventuellement avec photos.
Si le livre est publié un jour, toutes les personnes qui m'auront fourni des histoires recevront
un livre.
Mais il est impératif de me préciser sur votre mp que vous m'autorisez à la publier, texte et photo.
Je changerait bien sûr les noms et lieux si nécessaire, et "enjoliverai" l'histoire
pour la facilité de lecture.
Je me réserve bien sûr le droit de choisir les histoires pour qu'elles correspondent
à mon idée du bouquin. Tout ne sera pas publié, mais je ferais le max....
Voilà, n'hésitez pas, j'attends vos mp.
Merci d'avance

Allez, une petite pour la route. pourquoi uniquement en MP ? de toute façon, cette annecdocte est déjà sur un autre forum alors ...
En ce temps là j'était jeune [s]beau, fort, intelligent et pété de thunes[/s], et je me la jouait grave au guidon de ma Suzette GT500.
Un p'tit bolide, bicylindre deux temps gavé de canassons bien nerveux et où le freinage est un concept heu... Conceptuel

Bref, lors d'une soirée entres gros malades de l'arsouille, je fit la rencontre d'une jolie gazelle qui ne se fit pas trop prier pour tenter l’expérience du sac à dos afin que je la ramenasse ( nan, laisse, ça me fait rire ) chez elle.
Oui, à l'époque, les demoiselles en duo c'était des sacs à dos, pas des sacs de sable. Autres temps...
Bref, elle logeait rue des cascades ( au fait, l'action se passe à Paris au début des années 90 ). La rue des cascades se trouve dans le XXème, elle est toujours pavée aujourd'hui et propose au pilote aventureux une déclivité qui doit friser les 10%. Je ne connais pas le pourcentage exact, mais c'est du lourd.

Nous remontons donc la rue gentiment les trois quarts en welee à cause des bourrins qui s’excitent en bas comme des pois sauteurs sur un trampoline. La GT500 c'est pas du tout fait pour tenir un petit filet à 2500 trs/mn, si vous voyez ce que je veux dire. Je suais comme un cantal au soleil avec la trouille de me bourrer tous les 5 mètres. Autre particularité amusante pour le motard facétieux : la rue des cascades est très sinueuse. Bhou la vilaine ! Bref, si j'avais été seul je me serais mis debout pour la remonter façon enduro. En fait, si j'avais été seul, je n'aurais pas eu de raison de poser mes roues dans ce piège
Au bout d'environs 7 litres de sueurs froides, nous arrivâmes à l'huis de ma dulcinée entiers, sans tomber, tout bien quoi !
En homme galant je lui explique qu'un sac à dos peut aussi se porter en position ventrale, et je lui propose de lui en faire la démonstration dans un environnement plus horizontal. La belette, étant par nature une créature aventureuse, est partante pour tenter l'expérience.
Bref, la nuit passe
Le lendemain matin, aux horeurres, après de doux adieux, le corps alangui et la tête pleines des doux souvenirs de la nuit, je m'en vais guilleret au turbin. En clair, j'ai la tête dans le sac ; Non, pas le même ; Et je suis grave à la bourre. Je saute sur mon canasson, vroum et hop parti pour me faire la descente infernale. Comme les dieux veilles sur moi, un fin crachin étendait un film luisant sur les pavés.
J'avais à peut près autant d'adhérence que sur de la glace. Pas besoin de vous dire que j'y suis allé trèèèèès doucement. Pas touche aux freins, je jouait qu'avec les vitesses pour adapter le frein moteur et, honte à moi, les deux pieds par terre histoire de récupérer les dandinassions du bestiau. J'y allait très doouuucement, à chaque virolos, je calait la roue avant contre le trottoir pour m'arrêter, souffler un coup et repartir.
Le dernier virage arrive, ensuite plus qu'une assez longue ligne droite pour retrouver le plat bitume salvateur. Je savais que la fin serait délicate à négocier car la rue finit sur une toute petite place triangulaire où débouche 5 ou 6 autres rues.
J'attaque le virage à la folle vitesse de 5,2 Km/h (à peu près), la pente me fait prendre de la vitesse, que j'essais de contrôler : peau d'balle. J'accélère inexorablement. J'atteins les 20/30 et à ce moment deux perdreaux ( pas les oiseaux, ceux avec des matraques, des flingues toussa quoi ) qui étaient occupés à buller sur le trottoir se plantent au milieu de la rue, jambes écartées, le bras tendu, la main levée dans l'attitude péremptoire du poulet qui à rien d'autre à faire que de faire c***r le quidam qui passe.
Je tâte du frein arrière : Rien ! Plus fort : re-rien ! M'aurait-on coupé les câbles pendant ma folle nuit de passion ? Je jette un coup d'œil rapide sur la roue AR, elle se bloque bien au freinage mais sur ces saloperies de pavés mouillés rien ne se passe ! Même pas le cul qui tente de prendre la tête vraiment RIEN ! Je n'ose pas toucher au frein avant sur ce revêtement. Un des MIB comprend qu'il se passe un truc et regagne le trottoir, mais l'autre crétin à casquette reste planté au beau milieu ! Grand moment de solitude mes amis! La rue est étroite, une voiture de larges environs. Ma vitesse à ce moment frise les 40, si je j'emplafonne le poulet a cette vitesse, il finit en brochettes. Si je me couche, je le fauche. Et je vois bien que l'autre croie que je veux me défiler, il ne comprend pas que je suis en galère. Il reste, tel un gland qui espère devenir chêne, planté sur les pavés. Je gueule que je ne peux pas m'arrêter mais il ne bouge pas. Je me dirige avec un angle très aigu vers le trottoir pour me retrouver à frotter des deux roues contre celui-ci afin de perdre de la vitesse. Ca marche, ma vitesse diminue, et je pleure mes jantes que je suis en train de massacrer. Quand tout soudain, un machin ou un truc, voir un bidule accroche mon cale pied. La moto fait une pirouette-cacahuète, j'effectue un vol plané d'anthologie, pour finir sur le flic.
Résultat des courses :
Bécane en vrac, cadre faussé => épave.
Moi, la vessie explosée => hôpital, opération, convalescence. Tout va bien.
Le flic c'est pris un gros coup de plafond avec mon casque => lifting à la éléphant man .
La joli demoiselle est venue presque tous les jours me voir à l'hosto, elle à été géniale.
Je ne vous raconte pas le merdier à débourber entre la maison poulaga, l'assurance et mon boulot, mais ça c'est une autre histoire.

Merci... Première histoire placée sur le book...

dans mes souvenirs de gamin j'ai aussi de l'anecdote !!!
je narrerais ici ( pour faire marrer les potos )sûrement et t'enverrai mon texte
bien Papy ton récit hi hi

Excellent Fred

On a aussi sur le forum d'autres topics parlant d'anecdotes vécues.

Bonne idée le bouquin Albert !

Dommage pour le poulet que tu n'aies pas eu un casque à pointe Prussien.

DiBingo, pour publier les histoires, j'ai besoin de l'accord de celui qui l'a vécue,
sinon, risque de problèmes....
C'est pourquoi je les demande en mp, avec accord....
MAis je vais y jeter un oeil, par acquis de conscience.....
Merci

Bien entendu, mais j'en parle parce que si tu trouves dèja quelque chose
d’intéressant dans nos pages, il suffirait ensuite de contacter le membre pour autorisation.

C'est ce que je vais faire....